Avant de pouvoir célébrer cet événement, il faudra aux artistes des mois de travail ! Un travail que l’on se transmet de génération en génération, un travail partagé dans les familles où chaque membre est sollicité : de la grand-mère aux petits enfants. Il faudra des répétitions chaque soir, tous les week-ends, les jours fériés. Des échauffements où le corps et la voix seront mis à rude épreuve. C’est aussi le moment où l’on crée des liens car le Heiva est un moment de partage et d’apprentissage pour certains.

Il est la preuve que la culture polynésienne est vivante, qu’elle se transmet et joue un rôle indéniable dans l’esprit communautaire des Polynésiens. Plus qu’un festival, c’est tout un peuple qui vit chaque année au rythme du Heiva.